Nous les participants activement, dans la salle du Conseil communal de San Giuliano Milanese à Milan (Italie), samedi 8 juin 2019, meeting mondial intitulé: « La migration n’est pas un problème, l’asile est un droit » et « pourquoi la population des camps de Tindouf en Algérie n’a pas le droits à la carte de réfugié», dans le cadre des activités programmées après le Forum Social Mondial (FSM) tenu en mars 2018 à Salvador – Bahia (Brésil), en particulier sur les thèmes « un monde sans racisme, intolérance et xénophobie » et le slogan « la vie n’est pas une marchandise », après avoir illustré et discuté des points de vue sur des thèmes d’actualité aux niveaux local, régional et mondial liés aux migrations et à l’asile, afin d’élucider, de sensibiliser et d’interpeler l’intervention des vives consciences dans le monde, nous la partageons et approuvons ce que se suit:
1- Au moment où la politique migratoire devrait être au centre du projet européen et devrait permettre de réfléchir à l’Europe du XXIème siècle, en commençant par le devoir d’accueil et de solidarité, nous constatons aujourd’hui une violence politique en cours dans le traitement des migrants. Activons-nous pour détruire le climat d’indifférence et de cynisme qui enroule la société des pays du nord de la Terre.
2- Nous rejetons la politique européenne d’hypocrisie et nous alertons que la migration n’est pas un problème pour les pays d’accueil, mais c’une ressource économique sociale précieuse, surtout pour les pays du nord du monde. Elle est souvent une solution qui contribue au développement et à la richesse de ces pays.
3- Nous rappelons que les 30 000 morts en 2014 en Méditerranée, lointains des guerres armées en Asie et en Afrique, qui ont tenté d’atteindre l’Europe, sont victimes d’une guerre légale de fermeture des frontières européennes à sens unique.
Le 06 mai 2019 Charlie Yaxley, porte parole d’HCR pour l’Afrique et la Méditerranée a publié: « En 2019 une personne de 3 a perdu la vie dans la tentative d’arriver en Europe à partir de la Libye ».
4- Nous n’acceptons pas que des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants continuent de mourir en Méditerranée et dans le désert saharien, ou de survivre dans des conditions inhumaines et insalubres en Europe.
5- La migration dans les pays du Sud ou vers l’Europe n’est pas un phénomène temporaire ou superficiel et se poursuivra, également en raison de facteurs environnementaux. Il est impératif de l’inclure au centre des perspectives pour le futur vivre-ensemble en Europe et dans le monde, en considérant avec équité la question de la mobilité des personnes.
6- Nous soutenons que l’asile est un droit humanitaire et nous insistons pour qu’il soit défendu et respecté partout dans le monde. Nous voulons un monde et une Europe accueillante et sensible au sort des victimes dans les zones de conflit armé et de la misère en Asie, Europe, Afrique, Amérique et ailleurs.
7- Nous rappelons que les « réfugiés » sahraouis déportés et implantés dans des camps militaires à Tindouf en Algérie par l’Armée algérienne et les milices du Polisario sont les uniques réfugiés au monde à ne pas avoir le droit de circuler, le recensement, le travail, l’expression, la santé, la protection humanitaire et la carte de réfugié. Nous appelons donc l’Algérie, pays responsable de la violation de ces droits, à assumer ses responsabilités et à respecter les obligations des conventions internationales relatives aux réfugiés; nous nous interrogeons également sur le silence inexplicable de l’HCR et de l’UNICEF sur l’exploitation des mineurs et l’utilisation de l’Enfant-Soldat dans ces camps.
8- Nous soutenons les revendications des sociétés civiles marocaine et africaine, italienne et mondiale pour la modification de l’Accord de Dublin sur les réfugiés et la libre circulation, et nous continuerons la mobilisation à fin que tous les réfugiés du monde puissent avoir accès à ce sacrosaint droit.
9- Nous lançons appel à l’UA, l’ONU, l’UE, pour donner majeur respect des droits des migrants e les refugiés dans le monde.
10- Nous exprimons notre regret de l’absence et di refus du gouvernement italien relatif à la signature du « Pacte Mondial pour des Migrations Sûres, Ordonnées et Régulières (GCM) » document signé par 164 pays a été organisée à Marrakech, au Maroc, les 10 et 11 décembre 2018. Nous demandons au gouvernement italien de réviser sa position.
11- Nous prenons des actions concrètes vers le respect des droits déniés dans le monde, contre toutes formes de xénophobie et de racisme, et nous travaillons à la création d’un Comité Permanent pour la protection des droits de l’homme sur les migrations et l’asile.