Les autorités marocaines réfutent les accusations d’Amnesty International

 

Les autorités publiques marocaines ont réfuté catégoriquement les allégations contenues dans le dernier rapport d’Amnesty International (AI), appelant cette dernière à apporter les preuves étayant sa teneur.

Les autorités publiques font savoir, dans un communiqué, qu’elles ont reçu, vendredi, Mohamed Sektaoui, directeur exécutif d’AI au Maroc et exprimé leur étonnement des allégations contenues dans le dernier rapport de cette Organisation, daté du 22 juin 2020, faisant état de contacts avec les autorités marocaines avant sa publication.

Niant avoir été contactées par Amnesty, les autorités soulignent que la publication de ce rapport et la mobilisation de 17 organes de presse de par le monde pour relayer des allégations infondées s’inscrivent dans un agenda visant le Maroc, dont une partie est en lien avec des milieux vouant de la haine au Royaume, tandis que d’autres sont inscrits dans une logique de concurrence entre des groupements économiques autour de la commercialisation d’équipements utilisés dans les renseignements, souligne le communiqué.

Lors de cette rencontre, il a été porté à la connaissance du directeur exécutif d’AI que ledit rapport n’a pas apporté les preuves tangibles sur le lien présumé du Maroc avec l’infiltration des téléphones de certaines personnes, prouvant ainsi que les auteurs du rapport ne disposent d’aucune preuve tangible pour corroborer ces allégations, précise la même source, ajoutant qu’il s’agit là d’une conviction des autorités publiques marocaines depuis la publication du précédent rapport d’Amnesty en octobre 2019.

Par conséquent, poursuit le communiqué, les autorités marocaines ont exigé du Directeur exécutif d’Amnesty International de leur faire parvenir, dans les plus brefs délais, les preuves tangibles présumées, afin de permettre au Maroc de faire le nécessaire pour protéger les droits de ses citoyens.

Dans l’attente d’une réponse officielle détaillée, les autorités marocaines rappellent qu’après la suspension, pendant plusieurs années, de la coopération avec cette organisation, elles n’ont constaté aucune évolution dans son approche qui puisse la distancier des dérapages qui s’inscrivent en faux par rapport aux règles de défense des droits de l’Homme dans leur dimension universelle, loin des calculs des lobbys et des centres de pression en déphasage avec la protection de ces droits.

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