Reseau Maroco-Americain : Encore plus de visibilté pour la région de Laayoun Sakia l’Hamra

 

 

Investissements, digitalisation et développement régional dans différents secteurs d’activités prometteurs, le 6ème sommet du réseau Maroco-americain, tenu en ligne le 29 mars, a mis en exergue divers points clés nécessaires à une collaboration « gagnant-gagnant » entre le Maroc et les Etats Unis d’Amérique. Objectif : consolider les acquis et accompagner concrètement la dynamique diplomatique amorcée récemment par les deux pays. Notamment dans les régions et provinces du Sud.

 

 

L’impact du contexte actuel global sur le monde des affaires se fait encore sentir. L’économie mondiale s’est trouvée face une réalité qui à défaut de la fragiliser, peut des fois la rendre plus intéressante, plus forte. De nouvelles portes peuvent s’ouvrirent, et d’autres peuvent être consolidées, offrant ainsi l’opportunité à de nouveaux marchés, émergeants, ou en pleine croissance, de profiter du soutien et de l’expertise de partenaires aguerris.

Ainsi, le 6ème sommet du « Réseau Maroco-Américain », réunissait cette fois des professionnels marocains et américains, entre acteurs économiques, politiques, sociaux et du monde des médias, pour un webinaire, diffusé sur la plateforme « zoom » ainsi que le réseau social Facebook.

Le sommet offrait l’opportunité à différentes inspirations de se réunir malgré le contexte sanitaire mondial,  également à l’occasion du « Morocco Day » (Jour du Maroc désormais célébré à Washington D.C en Virginie le 22 juillet de chaque année ), mais surtout afin de discuter investissements, Digitalisation et énergie renouvelables au Maroc, précisément dans la région de Laayoun Sakia El Hamra à l’honneur cette année.

 

Maroc-USA : un partenariat « gagnant-gagnant » !

Le Maroc se positionne entant que partenaire de choix pour les Etats Unis tant au niveau économique, politique que culturel.

« La culture et l’économie sont deux secteurs qui méritent d’être célébrés entre le Maroc et les USA…Aujourd’hui est l’occasion de découvrir ce que les USA pourraient faire concrètement pour le Maroc à travers l’investissement » a indiqué dans son intervention, May Larouby, Avocate et ancienne membre du conseil communal de Washington.

  1. Larouby a également mis un point d’honneur sur l’importance du partage de l’expertise américaine avec le Maroc, en matière d’économie numérique, afin de booster le secteur au niveau local, régional et continental.

De son coté, Victor Shilbie, Président et rédacteur en chef du « washington Diplomat », a souligné le facteur stratégique que représente le Maroc pour les Etats Unis en Afrique. Considérant que la situation du Royaume, reste plus que favorable à l’expansion de la présence américaine tant au niveau économique que diplomatique.

Selon Shilbie, « les deux pays doivent mutualiser leurs efforts afin d’élaborer de nouvelles stratégies d’investissement, notamment en matière de technologie, d’éducation comme dans le champ médical».

Une vision partagée par Rodney Phillip Emery, vice-président du cabinet de conseil Mercury. Ce dernier estime, que la création d’un groupe de soutien à l’investissement au Maroc au sein du congrès américain doit voir le jour afin de : « faciliter la transition de la force économique et l’expertise américaine au Maroc et ainsi consolider le rapport gagnant-gagnant entre les deux pays».

Pour Mr Emery, le Maroc a besoin d’un modèle de politique d’investissement similaire à celui entre les USA et la Turquie. Ce dernier se basant base, entre autres, sur les opportunités autour de l’e-commerce, la logistique et l’export dans son ensemble. En attendant, pourquoi pas, une ouverture économique plus large, telle que celle entamée entre les USA et le Kenya.  L’objectif étant, selon la même source, d’affirmer d’avantage la présence des USA en Afrique face à l’expansion fulgurante de la Chine.

Le volet sécuritaire de ce sommet concerna la sécurité digitale, notamment « transformation digitale » en Afrique, que suscite un tel chantier économique.  Sam Andoni, représentant de ZEVA Industries, explique que l’Afrique, et le Maroc, auront besoin de développer une « Identité Digitale » propre, basée sur un modèle de confiance qu’il faudra élaborer, définir et approuver.

 

Laayoun Sakia l’Hamra : un climat d’affaire exceptionnel

Côté marocain, la région de Laayoun sakia hamra était présente en force lors de ce sommet. Les participants ont eu droit à une présentation éloquente et assez détaillée de Khadija Ezzaoui, ingénieur en recherche et développement dans les énergies renouvelables.

L’exposé avait pour objectif de mettre la lumière sur l’immense potentiel que représente la région en matière d’énergies renouvelables, ainsi que les nouvelles méthodes utilisées ou nécessaires à une évolution saine et exponentielle du champ des énergies renouvelables au sud du Maroc. Khadija Ezzaoui a également insisté sur l’importance de la digitalisation de ce secteur, condition sine qua none à l’instauration d’un climat d’affaire et d’un environnement économique plus adéquats aux nécessités des investisseurs, tant au niveau local qu’international, ainsi que des investissements.

Le Centre Régional d’Investissement (Laayoun Sakia lhamra), représenté par le directeur du pôle investissement, a pour sa part confirmé la tendance en hausse de la région et a offert à l’audience une liste exhaustive des multiples avantages dont pourraient bénéficier les nouveaux investissements, afin d’encourager l’implantation et la création d’entreprises, aussi bien pour les PME que pour des investissements dépassants les 10 millions de dollars.

 

Dans l’ensemble, le Maroc coche toutes les cases favorables à l’investissement. Le pays dispos d’une situation géographique et politique qui lui confère un caractère exceptionnel, vis-à-vis de l’ensemble du continent africain et de la région mena. La région de Laayoun Sakia l’Hamra propose quant à elle des avantages de tailles pour un investissement et un développement économique efficace.

L’initiative de mettre à l’honneur cette région par le « Réseau Maroco-Americain », vise également, selon Mohamed El Hajjam, Président du Réseau Marocco-Américain, à trouver, pour les marocains résidents aux USA, le meilleur canal d’expression et d’échange. L’objectif étant de pousser à une implication directe et concrète dans le développement économique et social de leur pays d’origine. Des éléments qui seront débattus et développés lors de la prochaine étape du sommet Maroco-Americain, prévue juillet prochain.

 

 

 

 

 

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