Le juge de l’Audience nationale espagnole Santiago Pedraz a décidé, mardi, de rouvrir un dossier pour crimes contre l’humanité visant le chef des séparatistes du Polisario, le dénommé Brahim Ghali, rapporte l’agence EFE.
Il s’agit d’une affaire enclenchée en 2008, suite à une plainte de l’Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l’Homme (ASADEH), pour des crimes de génocide, assassinat, détention arbitraire, tortures, disparitions forcées et terrorisme.
Le dénommé Bahim Ghali est convoqué le 1er juin prochain pour répondre d’une autre plainte, celle déposée contre lui par le blogueur Fadel Mihdi Breica pour détention arbitraire, torture et crimes contre l’humanité, rappelle EFE.
Le chef des séparatistes du Polisario a été admis dans un hôpital espagnol dans des conditions obscures sous une fausse identité algérienne.
Plusieurs de ses victimes, qui avaient déposé de nombreuses plaintes à son encontre, réclament aujourd’hui son arrestation et son jugement.