l’Association des Marocains Victimes d’Expulsion d’Algérie organise une conférence de presse au siège du Club de la Presse à Rabat
anniversaire de la déportation arbitraire ème
En commémoration du 46
collective en 1975 des Marocains d’Algérie, qui est célébrée le 18 décembre de chaque année, l’Association
des Marocains Victimes d’Expulsion d’Algérie (AMVEAA) organise, le 18 décembre 2021 à 16 H, une
conférence de presse au siège du Club de la Presse à Rabat,
Sous le slogan « Pour que justice soit rendue
aux Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie »
Cette célébration s’assigne trois objectifs :
1/ Raviver la mémoire collective autour de l’exaction perpétrée par l’Etat algérien
qualifiée de crime contre l’humanité à l’égard d’environ un demi-million de Marocains vivant en toute légalité
sur le territoire algérien durant des décennies. Cette déportation collective a été jalonnée de sévices et violations
des droits humains de toutes sortes telles les dislocations des familles mixtes, l’enlèvement et la torture, le
dépouillement des biens voire la liquidation physique de certaines victimes.
Cette tragédie, surnommée marche noire, a été planifiée par les autorités algériennes de l’époque, en
représailles de la Marche verte organisée par le Maroc pour récupérer ses provinces sahariennes. Cet acte
barbare a été perpétré par l’Algérie, signataire de la déclaration universelle des droits humains et qui
garantit les droits fondamentaux des individus et des collectivités humaines. L’opération de déportation s’est
faite également en transgression de la législation algérienne qui interdisait à l’époque l’expulsion des
étrangers (Décrets n° 211-66 et 212-66 du 21 juillet 1966 ).Il convient de rappeler que l’Assemblée générale
des Nations Unies a érigé le 18 décembre en journée mondiale des migrants et des déportés(Décision
n°93/45) et adopté à la même date la convention internationale de protection des droits des travailleurs
migrants et des membres de leurs familles( Décision n°158/45).
2/Sensibiliser l’opinion publique nationale et internationale à la situation économique et sociale
précaire des victimes marocaines de ce drame et qui a fait l’objet de recommandations des Nations Unies à
l’égard de l’Etat marocain qui n’a pris aucune initiative gouvernementale ou action diplomatique comme il
lui a été recommandé.
3/ Inviter la société civile, les autorités officielles, les institutions politiques et diplomatiques à
soutenir cette cause humanitaire en vue de réparer le préjudice infligé à des milliers de familles marocaines
qui continuent à souffrir en silence.
Votre présence en nombre sera le signe de votre soutien à cette noble et légitime cause.