La famille du «ministre» auteur de la «RASD n’est pas un Etat» est sans nouvelle de lui

Mustapha Sidi El Bachir, le «ministre des territoires occupés et de la diaspora sahraouie», auteur de la déclaration polémique la «RASD n’est pas un Etat», n’est pas encore rentré dans les camps de Tindouf. Sa dernière apparition remonte au 29 décembre, lors d’une interview accordée à l’agence algérienne de presse (APS). Un entretien dans lequel il avait renié ses déclarations du 19 décembre à Paris, soulignant que «l’Etat sahraoui est un fait irréversible et un facteur de stabilité et d’équilibre dans la région».

Depuis sa convocation en urgence par le pouvoir algérien, les membres de sa famille, installés aussi bien dans les camps de Tindouf qu’à Laâyoune et Smara, n’ont aucune nouvelle de lui. Aussi, craignent-ils que leur proche ne subisse le sort d’El Khalil Ahmed, ancien conseiller de Mohamed Abdelaziz, disparu à Alger en 2009. Depuis, sa famille demande à la direction du Polisario de faire la lumière sur cette affaire.

Les autorités algériennes ont par ailleurs retiré le passeport diplomatique à Sidi El Bachir. Une sanction, destinée à l’empêcher de se déplacer à l’étranger. L’Algérie avait adopté en 2002 la même mesure contre Mustapha Bachir Sayed, le frère du fondateur du Polisario, en représailles à son offre d’installation d’une base militaire au Sahara faite à des responsables américains en échange d’une reconnaissance de la «république arabe sahraouie démocratique (RASD)».

Source : yabiladi

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