Cet organisme de recherche, dont la renommée est mondiale, organisera également un webinaire important durant lequel seront discutées les principales conclusions du rapport.
Casablanca, le 26 janvier 2022 – L’Institut suédois de l’économie de la santé (IHE), en sa qualité d’organisme de recherche international, vient de publier, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, un rapport sur les soins contre le cancer dans neuf pays du Moyen-Orient et d’Afrique (MEA).
Réalisé en partenariat avec PhRMA, la Pharmaceutical Research and Manufacturers of America, ce rapport de l’IHE se fonde sur une analyse comparative du paysage des soins contre le cancer au sein des pays de la région MEA suivants: Algérie, Égypte, Jordanie, Koweït, Liban, Maroc, Arabie saoudite, Afrique du Sud et Émirats arabes unis. Il vise à souligner l’importance de s’attaquer urgemment à ce fléau.
Publié à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer qui a lieu le 4 février de chaque année, le rapport fera l’objet d’un webinaire préliminaire qui se tiendra le 1er février et qui réunira un panel de personnalités connues dans le domaine de la lutte contre le cancer. Parmi les panélistes les plus éminents figurera SAR la princesse Dina Mired de Jordanie, présidente sortante de l’Union internationale de lutte contre le cancer (UICC) et première femme Arabe musulmane à avoir occupé ce prestigieux poste.
Participeront également à ce forum, Son Altesse Royale Fadia Saadah, directrice du développement humain pour la région Europe et Asie centrale pour le compte de la Banque mondiale ; mais aussi Thomas Hofmarcher, économiste de la santé à l’IHE ; Samir Khalil, directeur exécutif de PhRMA Moyen-Orient et Afrique et Ahmed Hassan Abdelaziz, professeur associé d’oncologie clinique à l’université Ain Shams du Caire.
» L’impact du cancer sur les 9 pays de la région MEA concernés par l’étude de l’IHE est immense – si au début du millénaire, la maladie représentait la troisième cause de décès pour ces neuf pays, elle a fini par devenir la deuxième en 2016, juste derrière les maladies cardiovasculaires. Le rapport de l’IHE s’attelle à énumérer et à quantifier l’efficacité des moyens disponibles de lutte contre le cancer au sein de ces pays – prévention, dépistage, diagnostic, traitement, survie et gouvernance – . Le rapport fournit en outre des recommandations spécifiques à chaque pays pour améliorer son protocole de soins contre le cancer. Nous nous sommes associés à l’IHE pour créer des données probantes dans le cadre de ce rapport dont la publication coincide avec la Journée mondiale contre le cancer, et nous sommes impatients de discuter des principales conclusions et recommandations qui ont été relevées« , a déclaré Samir Khalil, directeur exécutif de PhRMA Moyen-Orient et Afrique.
Pour sa part, Thomas Hofmarcher, économiste de la santé à l’IHE, a déclaré: “Cette année, la Journée mondiale contre le cancer marque le lancement d’une vaste campagne de sensibilisation qui durera trois ans et qui sera intitulée « Combler le fossé des soins ». L’objectif de cette campagne est de réussir à mieux comprendre et à reconnaître l’existence d’inégalités mondiales au niveau des soins contre le cancer à travers le monde. Les recherches que nous avons menées pour notre rapport ont démontré que les pays qui investissaient davantage dans les soins de santé parvenaient toujours à obtenir de meilleurs taux de survie au cancer pour leurs populations. D’ailleurs, il s’agit là d’un volet important dont nous discuterons, entre autres, avec nos estimés panélistes« .
Le rapport de l’IHE étaye également la campagne triennale de l’UICC pour la Journée mondiale contre le cancer, laquelle a débuté cette année sur le thème « Prendre conscience du problème« . La première étape de cette campagne est réservée aux inégalités en matière de soins contre le cancer et invite à une prise de conscience générale.
La campagne de l’UICC vise à démontrer qu’il existe des obstacles pour les personnes qui cherchent à obtenir des soins contre le cancer, mais aussi que le revenu de ces personnes, leur éducation ou encore leur lieu de résidence, sont autant de facteurs susceptibles d’influer sur leur accès à des traitements plus fiables. La campagne vise également à souligner que la discrimination fondée sur l’origine ethnique, le sexe, l’âge, le handicap et le mode de vie ne sont que quelques-uns des facteurs qui peuvent avoir un impact négatif sur l’accès aux soins. Cependant, l’objectif ultime de cette campagne est de démontrer que ces barrières ne sont pas figées et qu’elles peuvent être éliminées par le biais d’une volonté politique suffisamment puissante, mais aussi avec le soutien des différentes parties prenantes.