Casablanca: Dévouement et discipline, dénominateur commun des femmes de la Sûreté nationale
Grâce à son sens élevé de la responsabilité et son dévouement au travail, la femme policière a pu se distinguer et s’affirmer dans différents services parmi la famille de la Sûreté nationale.
Ainsi, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) constitue un espace propice pour les compétences féminines qui occupent désormais d’importants postes au sein de cette institution.
Bouchra Sraidi, commandant de paix, et Fatima Ezzahra Errazi, brigadier de police, donnent un exemple vivant de ces compétences qui ont brillé dans leurs missions au niveau de la ville de Casablanca, et pu se frayer un bon chemin dans leur parcours professionnel, aux côtés de leurs collègues hommes.
Cette remarquable présence féminine n’est pas le fruit du hasard, puisque “la femme marocaine policière a fait preuve de compétence, à travers son abnégation, sa discipline et son dévouement”, a confié à la MAP Mme Sraidi.
La femme policière a intégré ce corps, avec des compétences avérées, s’est-elle félicitée, notant qu’elle accomplit ses missions et devoirs, avec bravoure, “ce qui lui vaut l’estime et la confiance de ses collègues et chefs hiérarchiques”.
Concernant son travail au sein de la police de la circulation, Mme Sraidi, qui a intégré l’Institut royal de police (IRP) en 2003, après l’obtention d’une licence à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Mohammadia, a fait savoir que le policier de la circulation est tenu d’accomplir sa mission en étant présent sur les voies publiques afin de régler la circulation, assister les citoyens et les orienter en cas de besoin.
Elle affirme veiller, à l’instar de ses collègues, à régler et à fluidifier la circulation, mettant l’accent sur l’importance de cette action dans une ville de l’ampleur de Casablanca, connue pour l’encombrement de ses routes et avenues.
Evoquant son parcours professionnel, Fatima Ezzahra Errazi, qui exerce au district d’Ain Sebaâ Hay Mohammadi, a relevé que la passion, le sens de responsabilité et le sacrifice sont des qualités requises, notant avoir acquis dès son jeune âge l’amour de ce métier de son père qui travaillait dans les rangs de la Sûreté nationale.
Après avoir obtenu une licence en droit public, elle a intégré l’IRP en 2012 pour entamer une carrière, réaliser son rêve et emboiter fièrement le pas à son père.
Elle a rejoint ensuite le service de traitement de données relatives aux contrevenants du code de la route, via le système de gestion informatisé des amendes de la DGSN.
Mme Errazi, en tant que membre de la cellule de sensibilisation, dans le cadre du partenariat entre la DGSN et le ministère de l’éducation nationale, du préscolaire et des sports, mène des campagnes et activités de sensibilisation au profit des élèves en milieu scolaire, portant sur des thèmes liés notamment à la sécurité routière.
Ces activités et campagnes de sensibilisation réalisées par la DGSN dans des établissements scolaires font partie, selon elle, des importantes actions qui permettent de communiquer directement avec les enfants, les rapprocher de l’action de cette prestigieuse institution et les sensibiliser à l’importance de la sécurité routière.
Bouchra Sraidi et Fatima Ezzahra Errazi sont deux bons exemples de la femme marocaine moderne, compétente et ouverte sur son environnement, qui s’imposent avec force au sein de la société, en intégrant différents secteurs qui étaient du ressort exclusif des hommes et en réalisant des succès conséquents.