LA DÉCADENCE MORALE DE L’ONG HUMAN RIGHTS WATCH SÉDUIT ENCORE DES FRUSTRÉS ET AUTRES PERSONNES EN QUÊTE DÉSESPÉRÉMENT D’UNE PLACE AU SOLEIL

  

La décadence morale de l’ONG Human Rights Watch séduit encore des frustrés et autres personnes en quête désespérément d’une place au soleil

Bien qu’elle traîne une casserole d’affronts moraux qui éclaboussent encore son image et sa réputation, l’ONG Human Rights Watch continue de publier des rapports tendancieux sur le Maroc et traduits des interprétations de personnes ratées et frustrées comme des faits indéniables. L’association américaine vient de sortir un rapport sur le Maroc intitulé “un manuel des techniques de répression au Maroc”, ou comment, depuis une dizaine d’années, le gouvernement marocain aurait réprimé les opposants et les journalistes critiques. Téléphone mis sous surveillance, caméra cachée dans les logements, agression dans la rue, peine de prison. Voilà un extrait des techniques de répression marocaines dépeintes par le nouveau rapport de 140 pages d’Human Rights Watch.

140 pages ? Oui, c’est énorme. Toutes ces pages sont remplies de faits ? Non, elles renferment plutôt des témoignages et des commentaires de personnes soit qui ne vivent plus au Maroc soit de personnes aigris en quête d’argent ou de fausse publicité.

Ils incriminent à l’excès les autorités marocaines. Toutes sans exception. Un tableau noirâtre qui est trop laid pour être vrai. On dirait que nous sommes dans un Maroc que seuls ces collaborateurs de Human Right connaissent mais pas près de 40 millions de Marocains et au moins 10 millions de Marocains du monde. Personne ne peut avancer que la vie est rose et que nous vivons dans un monde parfait car il n’en existe ni ici ni ailleurs. Mais tâchons, pour la moralité et l’intégrité qui devrait être notre boussole interne, de reconnaître que bien des progrès réels et tangibles ont été accomplis depuis deux décennies au moins. Il est notoire que le Maroc, qui dérange les voisins immédiats et proches par son développement lent et sûr, fait l’objet d’attaques récurrentes et d’ailleurs, dans un courage et une franchise inégalables, S.M. le Roi Mohammed VI l’a relevé dans son discours royal.

Mais comme la mémoire est courte et ses mercenaires des droits de l’homme s’obtiennent à en exploiter cette tare biologique, rappelons que Robert Bernstein, le fondateur de HRW, décédé en 2019, avait publié dans une tribune dans New York Times, dans laquelle il fustigeait les dirigeants de Human Rights Watch pour avoir dévoyé la mission première qu’il avait imaginé pour l’organisation qu’il a dirigée pendant 20 ans, en la qualifiant d’association de « morally bankrupt ». Elle a fait l’objet en mai 2014 d’une lettre ouverte inédite de deux lauréats du prix Nobel de la Paix et d’une centaine d’universitaires, militants des droits humains et journalistes de renommée mondiale, tels que l’ancien Secrétaire Général Adjoint des Nations-Unies, Hans Von Sponeck, Chris Hedges, auteur de “War Is a Force That Gives Us Meaning”( « la guerre est une force qui nous octroie du sens »), chase Madar, auteur qui a signé « The Passion of Chelsea Manning : The Story Behind The Wikileaks Whistelblower »(« la passion de Chelsea Manning: l’histoire derrière le lanceur d’alerte de Wikileaks »), Norman Solomon, journaliste et activiste américain antiguerre, Oliver Stone, réalisateur co-auteur de « l’Histoire interdite des Etats-Unis » ou encore Keane Bhatt, écrivain et activiste, l’un des promoteurs de cette lettre. Ils ont dénoncé une organisation qui répond aux orientations de l’administration américaine et qui reçoit des aides financières qui altèrent son indépendance morale.

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