Livre «Tous les hippies vont à Diabet» de l’écrivain Dominic Rousseau Fruit d’une minutieuse enquête

 

La sortie du livre «  Tous les hippies vont à Diabet  » de l’écrivain Dominic Rousseau aux éditions « La croisée des chemins à l’occasion du Salon du Livre 2019 de Casablanca a crée un événement culturel de taille  à Essaouira . C’est à l’occasion de la signature dudit livre par son auteur le 26 Février dernier à Dar Souiri , sous le parrainage de l’Association Essaouira-Mogador et en présence de son Président fondateur Monsieur André Azoulay qu’un  débat passionné et passionnant s’est invité : Pourquoi avoir attendu si longtemps pour enfin voir apparaître un livre relatant le passage  des hippies en terre marocaine .  Pourquoi aucun écrivain ou journaliste marocain n’avait  franchi le pas de révéler au grand public ce pan de l’histoire marocaine  de la contre-culture des années 60 et 70 ?

Pourtant , comme l’indique l’auteur , les marocains et les gens d’Essaouira en particulier sont les seuls à avoir vécu intégralement ce mouvement international du début jusqu’à sa fin . L’auteur  a , de ce fait , réservé une place de choix aux témoignages de personnes ayant résidé à Essaouira ou à Diabet et côtoyé de très prés les hippies plus ou moins célèbres et de différents bords .

Le présent livre de Dominic Rousseau est le fruit d’une minutieuse enquête durant laquelle il a pu démêler avec succès  le mythe de la réalité et le vrai du faux inhérents à tout à la seule source dont il a pu disposer et qui n’est autre que l’oralité .   Le tout dans un genre ou style digne d’un Jean – Paul Kauffmann ou  des grands noms du  mouvement du « nouveau journalisme » américain .

L’ensemble des témoignages dont celui de l’artiste sculpteur  Mustapha Boumazough et l’un des intellectuels d’Essaouira Amine Souffer  sont venus confirmer les conclusions de ce livre . Amine Souffer est même allé jusqu’à dire que « tous ceux qui ont vécu cette expérience hippie ont été immunisés contre l’extrémisme aussi bien celui de droite ou de gauche ou tout autre» et à souscrire pleinement à la dernière phrase du livre : «  Et, en effet , plus rien ne sera comme avant . »

Et l’auteur s’arrête là . Là où justement tout marocain devait et doit toujours faire face à son passé hippie en tant que mouvement de la contre-culture des sixties et seventies puisqu’il en porte désormais les marques .

 

 

 

 

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