L’étudiant marocain Ibrahim Saadoune a été libéré après l’intervention du Prince Héritier saoudien Mohamed Ben Salmane, rendue possible grâce aux relations liant la famille royale saoudienne à S.M. le Roi Mohammed VI.
L’intervention du Prince Héritier saoudien Mohamed Ben Salmane, qui a conduit à sa libération et à celle d’autres combattants de différentes nationalités a été rendue possible grâce aux relations qui lient la famille royale saoudienne à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.
Le Royaume du Maroc a suivi de très près et en continu la situation d’Ibrahim Saadoune. Au vu du paragraphe 5 du code de la nationalité marocaine, la justice de Donetsk a autorisé le dépôt d’un recours par la famille de Saadoune alors que jusqu’à un passé récent, elle menaçait de mettre en exécution la sentence de mise à mort prononcée à son encontre. Par conséquent, la voie a été ouverte à ses parents pour parachever cette procédure conséquente à la pression saoudienne.
Le ministère des affaires étrangères saoudiennes a annoncé mercredi 21 septembre 2022 que les efforts de Son Altesse Royale Mohamed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, Prince Héritier vice-président du conseil des ministres, dix détenus ressortissants du Maroc, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Suède et de la Croatie, ont été libérés, dans le cadre d’une opération d’échange des détenus entre la Russie et l’Ukraine.
Parmi les détenus libérés, il y a Ibrahim Saadoune, citoyen marocain naturalisé ukrainien en 2020 qui s’est installé en Ukraine en 2017 pour y poursuivre des études à l’université d’aéronautique et de sciences aérospatiales de Kiev qu’il n’a pas achevées. Le 12 mars 2022, Ibrahim a été interpellé à Marioupol, dans la région administrative de Donestk, en Ukraine, par les forces ukrainiennes séparatistes pro-russes, alors qu’il portait l’uniforme de l’armée de l’Etat ukrainien, en tant que membre d’une unité de la marine de ce pays. Mariée à une Ukrainienne, il a volontairement choisi de s’enrôler au sein de l’armée ukrainienne en temps de guerre, connaissant d’avance les risques d’une telle entreprise sur son intégrité physique vis-à-vis des lois marocaines qui condamnent ce genre d’agissements., il s’était engagé dans la marine ukrainienne pour combattre les Russes.
A souligner que plusieurs ONG marocaines ont entrepris, par ailleurs, d’accompagner ses parents dans leurs efforts pour assurer à leur fils un procès équitable devant aboutir à sa libération ou, du moins, lever la sentence prononcée à son encontre.