Célébration de l’excellence marocaine.. Une soirée exceptionnelle marquee par un show du caftan judéo-marocain au Palace Saadi
Dans le cadre d’un partenariat entre l’Association des disciples d’ Escoffier – Maroc et la Fondation fashion show orientale présidée par Hind Joudare, le Palace Saadi de Marrakech a accueilli, le soir du samedi 3 décembre, un défilé exceptionnel et élégant par excellence, d’ une série unique de caftans inspirés de l’héritage culturel judeo marocain, préparés et présentés par L’icône du caftan marocain, la leader fabricante, designer et créatrice par excellence, Fatima Al-Zahraa Al-Idrisi Al-Filali, connue localement, nationalement , ou au niveau régional, vu ses nombreuses participations distinguées dans plusieurs festivals nationaux, européens, américains et moyen-orientaux.
Parmi les caractéristiques les plus importantes de cet fameuse manifestation figure la célébration exclusive, et pour la première fois, de l’une des principales caractéristiques composant l’articulation culturelle judéo-marocaine. Outre la cuisine, qui a retenu l’attention du Forum actuel des Escovistes Marocains, l’habit traditionnel, bien ancré dans son originalité et sa grandeur, qu’est le caftan (Labsa lakbira selon .L’expression des juifs marocains) en particulier, en raison de ce qu’il tisse d’une composante judéo- marocaine qui demeure unifié par de nombreuses similitudes et convergences en ce qui concerne les couleurs, la qualité des robes, les styles de belette, les types de broderies, de glands et d’incrustations .. malgré les différences théologiques en plus d’autres accumulations civilisationnelles et culturelles accidentelles.
Confirmer donc, à travers cet étalage unique et singulier, que le caftan marocain n’a jamais été monotone, mais a toujours été marqué, outre la multiplicité et la diversité de ses couleurs locales, par de nombreux indices qui font de lui un bassin de plusieurs affluents phénicien, romain,, islamique, arabe, amazigh, andalou, juif, européen, etc., reflétant ainsi la multiplicité et la diversité qui tissent la richesse et la spécificité culturelles du Maroc. Ce qui fait aujourd’hui que le caftan marocain est devenu un vêtement transnational, notamment avec son succès à attirer l’attention de nombreuses personnalités, artistes et acteurs célèbres dans un certain nombre d’expositions internationales les plus en vue.
Dans ce contexte, la designer Fatima Al-Zahraa Al-Idrisi Al-Filali a exprimé sa joie d’avoir l’honneur d’animer l’un des paragraphes importants programmés dans cet événement multidimensionnel et sémantique, qui coïncide heureusement avec l’annonce de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu lui accorde la victoire et le soutien, de la création d’un centre national du patrimoine culturel immatériel et son appel à consolider la coopération multilatérale dans le domaine de la protection du patrimoine culturel immatériel et l’échanger des expériences et des idées afin de le préserver , le développer et le valoriser, tout en recherchant les moyens les plus efficaces pour sensibiliser nos jeunes à l’importance de notre patrimoine et en prendre soin en tant que patrimoine humain riche de ses multiples affluents et liens historiques profondément ancrés dans l’histoire.
En plus de sa fierté de cette valeureuse initiative royale, Fatima Al-Zahraa Al-Idrisi a décidé de transmettre le bonheur et la satisfaction des exposants, professionnels, designers, artisans et autres marocaines et marocains travaillant dans le domaine, envers les efforts de notre pays pour accélérer l’inscription du caftan traditionnel marocain sur la liste du patrimoine culturel universel. A savoir que l’histoire du caftan marocain remonte à deux cents ans, même si certains affirment qu’il est bien plus ancien que cela, car elle remonte, selon certaines sources historiques, à l’époque des Almohades.
Pour conclure, la fameuse designer marocaine n’a pas oublié de louer l’importance de l’initiative d’ Escofier- Maroc pour les valeurs qu’elle dégage : d’ouverture, de tolérance, de loyauté, de coopération, de partage, d’échange, de perfectionement et de promotion de la marque marocaine, ainsi que l’incarnation de la fierté d’appartenance à ce pays authentique, riche de la multiplicité et de la diversité de sa culture immatérielle (dont la cuisine, le caftan, certains genres musicaux, et d’autres composantes et traditions ancrées et bien établies) qui est considérée comme un fort levier de son large rayonnement, de son attractivité touristique, sa diplomatie en parallèle , son dialogue civilisé et du succès de son modèle de développement souhaité à travers lequel il cherche à refléter la richesse du pays sur l’ensemble de ses concitoyens et citoyennes.
Pour rappel, les activités du Forum « Disciples d’Escoffier – Maroc », organisé sous le Haut Patronage Royal dans son troisième chapitre, ont débuté le 1er décembre à Marrakech, et ayant été supervisées par le Chef Guillaume Gomez, Ambassadeur des Arts Culinaires Français, et Philippe Faure, ancien ambassadeur de France au Maroc, qui a été témoin de la présence en faite de nombreux acteurs marocains, juifs et français de premier plan, y compris des chefs internationaux et d’autres cuisiniers, pâtissiers et producteurs (dont certains seront intronisés en tant que nouveaux disciples au sein de la Fondation Escoffier) ainsi que de nombreux touristes, artistes, créateurs, designers et invités parmi les fans et passionnés des trésors du patrimoine culturel marocain.
Il est à noter que l’Association Internationale des Disciples d’Escoffier, qui a été fondée en 1954 dans la ville natale du célèbre chef français, et que le Maroc a rejoint en 2020, est une association à but non lucratif, qui vise à transmettre l’esprit d’Augustin Le travail d’Escoffier auprès des chefs des jeunes générations, puis promouvoir le respect de la culture, de l’art culinaire, le raffinement, le professionnalisme et le partage des connaissances. L’association compte actuellement plus de 40 000 Disciples affiliés appartenant à plus de 38 pays et est la plus grande association de gastronomie au monde.