Abdel-Ilah Chahidi, artiste plasticien et ambassadeur de Mondial Art Academia au Maroc, vient d’être récompensé récemment dans le cadre du Salon International d’Art Contemporain de Marseille, en remportant le prix d’excellence au titre de l’année 2019/ Un prix de distinction attribué par Mondial Art Academia dont le président fondateur est Pierrick Her. S’exprimant à cette occasion, Chahidi s’est dit « en tant que seul artiste africain sélectionné, je suis fier et heureux d’être récipiendaire de ce prix honorifique à l’échelle mondiale. J’ai été emporté par le fait de voir le drapeau marocain hissé au Salon des Congrès de Marseille. C’est un honneur et une grande fierté pour tous les artistes marocains et africains » et d’avoir été récompensé, à titre de consécration et de mérite, pour ses œuvres d’une grande valeur expressive et intrigante, soulignant que son art symbolique est au service des causes humanitaires nobles.
Cet artiste alchimiste nous invite à contempler les facettes les plus représentatives de la peinture onirique qui s’inscrit dans une actualité intemporelle. Il a élaboré un langage pictural envoutant relevant d’une dynamique d’innovation et de renouveau en termes de picturalité et de plasticité, tout en gardant la noblesse académique de la pratique idéographique. Une peinture de haute facture, qui fait la fierté des arts plastiques d’ici et d’ailleurs. La qualité formelle de son univers visuel rime si bien avec la qualité des thèmes favoris (femme au pluriel selon une approche métaphorique).
Il s’agit d’une nouvelle mythologie qui revisite les rêves et les archétypes de notre conscient collectif, en présentant les symboles métaphoriques comme des images emblématiques qui transcendent les histoires et les cultures spécifiques. Il a pu inventer une nouvelle façon méditative de peindre, que la critique esthétique définit comme peinture en champs de couleurs et de figures insolites qui se métamorphosent en fonction de cette dualité « jour et nuit » : une peinture alchimique qui repose sur des mélanges de pigments provenant du Sahara marocain à travers des techniques mélangées relevant de la chimie, ce qui cadre avec son principe conducteur et directif : « conflit de matières ».
Dans un mot de présentation intitulé « Abdel- Ilah Chahidi, le messager », Pierrick Her, président fondateur de Mondial Art Academia, a confié : « Face à ses peinture, on voit toute l’expérience de Abdel- Ilah Chahidi, dans l’exploration et la combinaison de taches colorées, très maitrisées, qui semblent chercher à quitter le tableau comme pour s’émanciper, rejoindre le monde…Le sujet souvent féminin, traité dans la fluidité et l’équilibre, porte l’empreinte du peintre, nous soumet des signes d’équité, une soif de justice, une notion d’achèvement qui nous offre un regard très humain sur son Art… ».
Sur son acte plastique éloquent, Ahmed Fassi (écrivain et critique d’art) a écrit : « Tout en défiant les normes de genre dans sa peinture, et sans prétention aucune de curateur féministe, Abdel- Ilah Chahidi révèle une interrogation sur le monde à travers cette insinuation de la condition féminine, en dépit de quelque attention dépréciative ou d’une certaine adversité sexiste isolée. L’art doit dessiner une société plus vivable, disait si judicieusement l’historienne de l’art Fabienne Dumont, que la femme ne soit plus ou ne demeure point ’’ce paillasson sur lequel on s’essuie les pieds’’, pour reprendre l’image haïe de Benoîte Groult, célèbre romancière française qui nous a quittés il y a deux ans.
Voilà ce qui est fait ; l’artiste, témoin de son temps comme son nom l’indique dénonce la situation de femme objet dont Il est encore fait état dans des coins rétrogrades de la planète. La providente du foyer n’est plus ce vêtement cintré que l’on change au gré des humeurs. La science a prouvé que la femme est bien supérieure sur divers plans à maints égards. Sa capacité d’endurance dépasserait de loin celle de son congénère. Abdel- Ilah Chahidi en fait état sans provocation ni violences imagée sou sensationnelles. N’en déplaise aux féministes radicales qui estiment qu’un homme ne peut se dire féministe dans la mesure où’’ il n’a pas l’expérience de l’oppression de genre ,où il a seulement celle de la domination » en tant que mâle que le physique avantage.».
Il est à rappeler que la Galerie de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc à Rabat a abrité, au titre de l’année 2018, l’exposition rétrospective de l’artiste plasticien Abdel-Ilah Chahidi, et ce sous le signe « Au-delà d’un regard » et avec le soutien du Ministère de la Culture.
En 2018, l’artiste a été récompensé par l’Académie Italienne des Arts qui lui a décerné le prix « Pablo Picasso des Droits de l’Homme» (HUMAN RIGHTS) à l’occasion du 70ėme anniversaire de droit de l’homme ( New-York 1946-2018) . Il a été primé aussi par l’Académie internationale des Arts, dans la ville italienne Lecce lors d’une cérémonie solennelle qui s’est déroulée dans un célèbre espace renaissant en l’Italie, et ce à l’issue d’une cérémonie conviviale à laquelle ont pris part notamment des personnalités italiennes et étrangères du monde des beaux-arts et de la culture.
Honorant à la fois l’art marocain et l’art africaindans la catégorie «Arts plastiques», Chahidi a bien voulu engagé sa peinture néo réaliste dans la lutte pour les droits de la femme à travers l’art plastique onirique , ce qui , lui a valu le «Prix Guerrieri di Riace» (Les Guerriers de Riace) pour sa touche artistique inédite , et le «Prix Victor Hugo» pour son acte pictural défendant les droits de la femme, ses conditions existentielles loin des stéréotypes sociétaux.
Dans ce cadre méritoire, Chahidi a présenté plusieurs toiles originales en l’occurrence sa toile «Impressions féminines» lors du vernissage organisé par l’Académie italienne en partenariat avec l’Université DegliStudi de la République San Marino : une toile qui vacille entre le néo réalisme et le surréalisme, et qui se veut un pacte visuel impressionnant dans le même sillage de sa toile éloquente «Femme bougie» qui était en lice pour entrer au Musée de l’UNESCO.
Cette double distinction a été attribuée à cet artiste humaniste en reconnaissance de ses talents, de son potentiel créatif pluridisciplinaire (peinture, sculpture, décoration…) et de ses mérites artistiques à l’échelle internationale.
Chahidia pris part, également, à la quatrième édition du Salon d’Automne d’Amérique latine à Sao Paolo aux côtés de 119 autres artistes des quatre coins de la planète. Il a représenté le Maroc dans l’un des rendez-vous phares de l’art contemporain de par le monde : Tokyo International Art Fair au Japon en mars 2017. Mais bien avant, le plasticien a exposé ses œuvres récentes à Florence en Italie. L’artiste, qui fait partie depuis des années déjà de la «Mondial Art Academia», avec le titre d’ambassadeur au Maroc(voir un beaux livre édité par cet organisme au titre de l’année 2017-2018) , en reconnaissance de son parcours riche et sa recherche plastique perpétuelle, a remporté le prix de « meilleure œuvre selon les galeries d’art ». Il a décroché aussi le grand prix de la catégorie « peinture surréaliste » au titre de la compétition « meilleure œuvre plastique arabe dans le monde » (le trophée mondial des créateurs arabes) dans le cadre du Forum International des arts plastiques « Art London International Exhibition &Award » initié par l’organisme mondial des prix créatifs Arabs Group et parrainé par le centre culturel de l’Ambassade d’Egypte au centre de la capitale britannique. Notre artiste talentueux a été invité, en janvier 2018, par le Jury de l’un des plus prestigieux Prix dans le monde des arts, à savoir, le «Prix international Leonardo Da Vinci».
Khalil Rais