La Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva, est arrivée, vendredi après-midi à Marrakech, à la tête d’une délégation du Fonds, pour prendre part aux travaux des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du FMI, prévus du 09 au 15 octobre courant.
Accueillie à l’aéroport international Marrakech-Menara, par Mme Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances, M. Georgieva a dit toute sa joie de venir au Maroc pour assister à ces Assemblées, qualifiant le Maroc de “pays magnifique” avec un peuple fort.
“Nous sommes ensemble au Maroc pour montrer notre solidarité avec ce pays que j’aime”, a-t-elle dit, dans une déclaration à la presse.
A l’occasion des Assemblées annuelles FMI/BM, “le Maroc accueille aujourd’hui le gotha de la finance mondiale avec l’hospitalité marquant notre pays”, a indiqué, pour sa part, Mme Nadia Fettah, précisant que les Assemblées annuelles BM-FMI, qui reviennent en terre africaine après 50 ans d’absence, constituent une occasion extrêmement importante pour aborder et discuter de nombreuses thématiques majeures portant sur l’avenir du monde.
“Le Maroc est honoré de l’organisation de cet événement d’envergure malgré le séisme”, qui a frappé plusieurs régions du Royaume, a souligné Mme Fettah.
Selon les organisateurs, cet évènement de grande envergure réunira quelque 14.000 participants issus des quatre coins du monde, dont environ 4.500 représentants des 189 délégations conduites officiellement par les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales.
Ces Assemblées serviront d’occasion pour débattre des enjeux économiques mondiaux, des défis liés au développement, et des politiques de financement dans un contexte de ralentissement exacerbé par une montée des tensions géopolitiques.
Au menu des assemblées annuelles BM/FMI figurent des side-events pour discuter de plusieurs questions relatives notamment, à la crise énergétique, aux défis climatiques, à la migration, à la coopération internationale, à la relance post- Covid et à la fragmentation politique et économique au niveau mondial.