Marieme Ismaili Alaoui : Journaliste stagiaire
Le réalisateur Driss Roukhe voit son film « Jrada Malha » s’élever au sommet en remportant le prestigieux Grand Prix de la 9e édition du Festival du Cinéma de Benguérir, dans la catégorie des longs-métrages.
Cette manifestation cinématographique, qui s’est déroulée du 21 au 24 décembre, a été organisée par l’Association Panorama pour la Culture et le Développement en partenariat avec l’Institut Spécialisé du Cinéma et de l’Audiovisuel de Rabat. Elle avait pour thème central « Le cinéma entre intelligence artificielle et créativité humaine ».
Le prix du jury a été attribué au film « Gad’ha » du réalisateur tunisien Anis Lassoued, tandis que le prix du meilleur réalisateur a été mérité par le film « Spy List » du réalisateur tunisien Fredj Trabelsi.
Dans la compétition des courts métrages, le réalisateur jordanien Moatassim Samirat a décroché le Grand Prix avec son film « Dijour ». Le prix de la meilleure réalisation a été décerné au Marocain El Houari Ghoubari pour son film « Une mémoire pour l’oubli », et le prix du jury a été remis au réalisateur marocain Adam Rgagna pour « Rouge ».
En mention spéciale, les films marocain « Carte au trésor » du réalisateur Abdellah El Haq et syrien « Réanimation » du réalisateur Amrou ont été honorés.
Pour la compétition des films documentaires, le Grand Prix a été attribué au film marocain « Maison de la poésie » de Malika Mae El-Ainin, tandis que le prix du jury a été remporté par le film syrien « Murmures brisées » réalisé par les frères Amir Tathar et Amir Massoaud Suhaili.
Le réalisateur marocain Salem Bilal a reçu le Prix d’Excellence pour son film « Sorrat Assayf », et la Mention Spéciale a été attribuée aux deux films marocains « Amal » de Fouad Azmi et « Fierté ingrate » de Salem Bilal.
L’édition, qui avait le cinéma tunisien comme invité d’honneur, a accueilli des films représentant le Maroc, l’Égypte, le Mali, l’Arabie Saoudite, la Syrie, la Jordanie, les Pays-Bas et l’Allemagne dans la compétition officielle.
Le programme de l’édition comprenait une diversité d’activités et de spectacles dans le cadre de la compétition officielle, des présentations hors compétition, ainsi qu’un colloque intitulé « Le Cinéma entre l’intelligence artificielle et la créativité humaine », accompagné d’une master class animée par des réalisateurs et des professionnels du cinéma.
Selon les organisateurs, le festival a pour objectif de renforcer la culture cinématographique dans la région de Rehamna, offrant aux jeunes de la région une opportunité unique d’explorer le 7e art de manière professionnelle et de participer à des discussions constructives avec des personnalités éminentes du cinéma.