La SNRT stimule le débat public au Siel autour de la télévision créatrice de valeurs, des enjeux du service public et défis de la société de la culture et la connaissance

Le stand institutionnel de la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT), poursuit, au Salon International de l’Edition et du Livre, ses activités sous le slogan «La SNRT, levier de la culture marocaine». Ainsi, la Société a organisé, lundi 13 mai, une conférence intitulée «La chaîne Athakafia : enjeux du service public et défis de la société de la culture et la connaissance». En prélude à cette rencontre, le tout nouveau livre «La télévision marocaine et la création de valeurs», de son auteure, Dr Mounia El Mansour, journaliste à la chaîne «Athakafia», a été présenté.

«Athakafia».. levier pour les médias culturels marocains

Dans la conférence dédiée à «Athakafia», les intervenants ont mis en lumière cette quatrième chaîne en tant que levier pour les médias culturels marocains au sens large. Dans ce sens, elle est aussi un moyen de communication avec des champs culturels, intellectuels, artistiques et pédagogiques. Une chaîne où les mémoires dialoguent, les genres créatifs ainsi que les références culturelles et intellectuelles coexistent. Le tout en se félicitant du travail acharné de la chaîne qui veille à mieux investir la richesse et la diversité culturelle du Maroc voire à promouvoir l’image de civilisation du Royaume.

A cet égard, Monsieur Abdelaziz Gougas, écrivain et journaliste, a révélé que la quatrième chaîne est parvenue, lors des dernières années, à s’offrir une identité médiatique. Cela lui a permis de s’imposer dans le paysage médiatique marocain. Ainsi, elle s’est transformée en levier de la culture dans son sens le plus large. L’occasion pour lui d’appeler à élargir le cercle d’interlocution afin de cibler différentes sensibilités. Une manière d’aboutir à une grille intermédiaire de programmes qui s’intéressent aux jeunes à l’aune des différents défis de par les multiples mutations aux rythmes desquelles vibrent le Maroc ainsi que le monde.

De son côté, le Chef du Département des Programmes à «Athakafia», Monsieur Mouhcine Bentaj, a mis l’accent sur le service public offert par la chaîne, qui demeure régi par le cahier des charges de la SNRT. Il a également révélé que désormais la chaîne va là où il y a la culture. D’après lui, la chaîne veille à offrir un produit culturel constructif pour défendre la souveraineté culturelle du Maroc et promouvoir son image de civilisation.

Quant à Madame Fatima Yahdi, journaliste, conceptrice et présentatrice de programmes à «Athakafia», elle a mis en lumière le rôle pionnier de la chaîne pour défendre l’identité marocaine. Elle a également révélé les efforts de la chaîne pour attirer un public plus large en produisant notamment des émissions culturelles qui vont au-delà de toute monotonie. Elle a, en outre, mis en valeur la conciliation réussie entre les missions d’information et de suivi médiatique de l’acte culturel outre la production de contenus audiovisuels abondant dans le sens de la culture et la connaissance.

Lecture dans «La télévision marocaine et la création des valeurs»

De surcroît, la Société a continué à célébrer ses compétences éminentes qui allient le professionnalisme en audiovisuel à l’écriture intellectuelle, à la recherche dans ce secteur d’envergure nationale et les questions qui s’y rapportent. Dans ce sens, le stand institutionnel de la SNRT a abrité une séance de lecture dans le livre «La télévision marocaine et la création des valeurs» de son auteure, Dr Mounia El Mansour, journaliste à la chaîne «Athakafia».

Y ont pris part Madame Zohor Gourram, académicienne et écrivaine et Dr Abdellatif Bensfia, Directeur de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication. A ce propos, ils ont présenté une lecture critique dans le livre qui aborde de la relation entre la télévision et la famille en termes de valeurs. Le tout à la lumière de références théoriques ayant encadré les fonctions de la famille et d’autres qui ont approché la relation interactive entre le téléspectateur et les contenus médiatiques de la télévision notamment la fiction.

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