La 27ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Rabat, qui s’est ouverte le 2 juin sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a pris fin dimanche soir.
Le Salon, qui s’est tenu pour la première fois à Rabat, en célébration de sa proclamation capitale culturelle du monde islamique et capitale de la culture africaine en 2022, a vu la participation de 712 exposants représentant 55 pays, qui ont offert au public un fonds documentaire couvrant tous les champs de savoir, soit un total de 100 mille titres et deux millions d’exemplaires.
D’éminentes personnalités du monde de la culture, de la politique et de l’économie ont pris part à l’édition de cette année. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Conseiller de SM le Roi, André Azoulay et du ministre sénégalais de la culture et de la communication Abdoulaye Diop, en plus d’ambassadeurs africains accrédités au Maroc.
Les littératures africaines ont été l’invité d’honneur de cette 27é édition organisée en partenariat avec la wilaya et la région de Rabat-Salé-Kénitra et la commune de Rabat et ce, pour mettre en valeur les liens multidimensionnels entre la culture marocaine et celles des pays africains frères.
Selon le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, le Salon a attiré plus de 202 mille visiteurs, “un chiffre important qui reflète l’intérêt que portent les Marocains au livre et à la lecture, eu égard notamment au contexte sanitaire actuel marqué par la hausse des cas de contamination au Covid-19”.
Le pavillon d’honneur a abrité des conférences et des rencontres-débat animées par des écrivains et intellectuels de différents pays de l’Afrique, qui ont débattu des questions de l’écriture, la création et l’édition dans le monde d’aujourd’hui et mis en avant l’apport et l’interaction de la littérature africaine avec celle mondiale.
La journée professionnelle (6 juin) a été l’occasion pour les professionnels du livre, y compris les éditeurs, les économistes et les associatifs, de discuter des questions de l’édition au temps du Coronavirus, de l’industrie du livre, des droits d’auteur et des industries culturelles, entre autres thématiques.
Très varié, le programme culturel de cette édition a été enrichi par les contributions d’un parterre de professionnels, écrivains et chercheurs de divers bords, du Maroc et de l’étranger. Quelque 380 intervenants ont ainsi pris part aux conférences, tables rondes, présentations des nouvelles parutions et soirées poétiques organisées dans le cadre du Salon.
Parmi les moments forts de cette 27ème édition, la remise du Prix Ibn Battouta de la littérature de voyage, du Prix national de la lecture et du Prix du stand le plus accessible, en plus d’un hommage posthume rendu aux écrivains marocains décédés durant les deux années de la pandémie.
Un dense programme d’activités a été, par ailleurs, concocté au profit des enfants, avec au menu des ateliers littéraires, artistiques et scientifiques encadrés par 63 animateurs.