BOURAGBA dévoile à So Art Gallery Casablanca ses dernières œuvres sous la thématique “D’ARGILE ÉTHÉRÉE »

 

Entre figuration et abstraction, une peinture cosmique.
Si la peinture d’Omar Bouragba entre en résonnance avec la poésie du poète Paul Eluard, au cours de ces années prolifiques, c’est bien parce-que l’univers du peintre comme celui du poète et leur inspiration d’une grande cohérence et d’une haute spiritualité, se présentent à nous comme une évidence. L’Humain est toujours là, il affleure, sous et à travers la matière, les couleurs et les volutes.
Omar Bouragba peint depuis un demi-siècle avec une constance tranquille, loin des conflits et des aspérités de la Vie. C’est le Souffle qui l’anime et ses récentes créations font figure d’allégories enchantées.
Le Feu et l’Eau sont omniprésents, éléments transcendés par un ensemble de circonvolutions et une gamme chromatique qui n’appartiennent qu’à lui. Emergent alors des esquisses de visages, véritables poussières d’étoiles, or, blanc, bleuté, noir, qui éclosent en une délicate symphonie.
Omar Bouragba s’adresse directement à nos sens. Pour ce faire, il est parvenu à élaborer une grammaire, une syntaxe, un vocabulaire pictural qui lui sont propre. Il laisse alors son imaginaire et son savoir être se déployer sur la toile, empreintes venues tout droit d’un Autre Monde.
Ses peintures, harmonieuses et fluides, nous emportent vers des rives toutes de douceur et de tendresse, détachées des passions froides et souvent tristes de notre quotidien contemporain.
Laurence Veysseyre
Marrakech, le 3 Septembre 2021

À PROPOS DE L’ARTISTE
Omar Bouragba est né en 1945 à Marrakech, où il vit et travaille.
Il est membre de l’association nationale des beaux-arts (1965), membre fondateur de l’association des plasticiens marocains APM (1975), Vice-président de l’association marocaine des arts plastiques AMAP en 2003, membre fondateur de l’association Ambre Maroc (2007).
Son séjour à Rabat lui permet de connaître le milieu artistique des années 1960. C’est ainsi qu’il se lie d’amitié avec Mekki Morcia, qui lui organise sa première exposition à La Mamounia de Rabat en 1965. Son exposition « Extrême Limite ou La fusion dans l’Autre », à La Maison de la Pensée, en 1967, le révèle au monde r’bati de la culture et des arts.
En outre, sa rencontre avec Jilali Gharbaoui en 1965, et Ahmed Yacoubi en 1968 fut déterminante dans ses orientations de peintre. De même, Abderrahmane Serghini lui achète deux peintures qui seront les premières acquisitions de toute cette collection prestigieuse, et lui proposa un atelier avec tout le confort nécessaire pour peindre.
Cette période est marquée par l’éclatement et la recherche du centre. Travaillant, dans la précipitation et l’urgence, Marrakech l’appelle en 1971 où il élut demeure dans la spiritualité d’Ibn Arabi.

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