Le parlement britannique a encore rejeté, vendredi, à la majorité, l’accord sur le Brexit négocié par la Première ministre Theresa May avec Bruxelles, après l’avoir écarté à deux reprises auparavant.
Quelque 344 députés se sont prononcés contre cet accord, alors que seulement 286 ont voté en faveur de ce texte qui a été soumis au vote, cette fois-ci, sans y exclure la Déclaration politique sur la future relation avec l’Union européenne.
Les implications de ce vote sont « graves », a réagi immédiatement la Première ministre Theresa May, soulignant que le scénario par défaut était désormais un Brexit sans accord le 12 avril.
La première ministre a par ailleurs insisté que l’Union européenne a été « claire » que toute autre extension du Brexit devrait avoir « une cause raisonnable » et devrait « être approuvée par les dirigeants des 27 pays de l’Union », ajoutant que le Royaume-Uni serait probablement contraint de prendre part aux élections européennes.
Le parlement britannique avait également rejeté l’accord de divorce le 12 mars 2019, après l’avoir écarté une première fois en janvier dernier. Un total de 391 de députés avaient voté contre cet accord, tandis que 242 seulement se sont prononcés en faveur dudit texte.
En janvier, le traité de divorce a été également relégué par 432 voix contre 202, du jamais vu dans l’histoire du parlement britannique.
Le débat à la Chambre des communes se poursuivra lundi pour choisir la meilleure voie à suivre pour la mise en oeuvre du processus du Brexit, ou annuler carrément ce dernier.