La Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) prévoit un investissement de près de 418 millions de dirhams (MDH) en 2023, contre 118 MDH d’investissements réalisés en 2022, selon le rapport sur les établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le projet de loi de finances de l’année prochaine (PLF-2024).
Ainsi, le bilan à fin juin des réalisations du chantier de généralisation de la protection sociale montre que le nombre des nouveaux affiliés à l’AMO a atteint près de 14,1 millions à fin septembre 2023 sur un objectif de 22 millions, indique ce rapport publié sur le site du ministère de l’Économie et des Finances.
Ce programme prévoit également l’extension de l’assurance maladie obligatoire (AMO) à 22 millions de bénéficiaires supplémentaires en 2022, l’extension des allocations familiales au profit de 7 millions d’enfants à partir de fin 2023, l’élargissement de la base des adhérents aux régimes de retraite au profit de 5 millions d’actifs à l’horizon 2025, ainsi que la généralisation des indemnités pour perte d’emploi (IPE) à l’horizon 2025.
La CNSS a accéléré les diligences et actions requises pour la réalisation de l’objectif d’extension des allocations familiales au profit de 7 millions d’enfants dans le délai fixé à compter de fin 2023, souligne la même source, ajoutant qu’il en est de même pour les engagements liés à l’élargissement de la base des adhérents aux régimes de retraite au profit 5 millions d’actifs et à la généralisation des indemnités pour perte d’emploi (IPE) qui seront réalisés avant fin 2025.
Le plan d’actions stratégique de la CNSS a été structuré autour des objectifs d’amélioration de la qualité de service, de transformation digitale, de contribution à la maîtrise des dépenses du régime AMO, de renforcement du dispositif de lutte contre l’évasion sociale et de renforcement du dispositif de Risk Management.
Dans ce cadre, la CNSS prévoit de poursuivre le développement du portail Taawidaty, mettre en place un centre de relation client externalisé notamment pour la gestion des réclamations, des demandes d’informations ou d’assistance ainsi que la mise en place d’un ERP pour la gestion des domaines supports, notamment les budget, achats, ordonnancement, paiement des dépenses et gestion comptable et financière.