Frelatées, cancérigènes voire radioactives : Les dattes algériennes ou le spectre de la mort qui plane sur le Maroc

C’est une alerte à prendre vraiment au sérieux. La santé et la sécurité des Marocains sont en danger. Pour cause, les dattes algériennes importées. Frelatées, cancérigènes voire radioactives, elles continuent d’être vendues et commercialisées et largement consommées au Maroc du fait de ses prix bas.

Alors que certaines dattes algériennes contiennent des restes de radiations nucléaires, en raison de leur lieu de culture, près du Sahara algérien, où la France a effectué des essais nucléaires dans les années 1960, ou encore des pesticides présentant un danger pour la vie des consommateurs, d’autres sont irriguées avec des eaux usées.

Les faits son têtus. Jeudi 8 septembre 2022, Belkacem Haouam, journaliste du quotidien arabophone algérien ‘’Echourouk’’, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt par le tribunal de Hussein Dey à Alger. L’affaire est liée à un article publié mardi 6 septembre sur le site électronique Echourouk Online et le mercredi 7 septembre 2022 dans le quotidien Echourouk et signé par le journaliste Belkacem Haouam. L’article titrait sur l’« Arrêt immédiat de l’exportation des dattes « Deglet Nour » algériennes ». L’article en question n’a rapporté que les conclusions d’une réunion intersectorielle concernant un dossier exposé par des exportateurs sur l’affaire d’exportations de dattes algériennes. Mais cela n’a pas été suffisant pour blanchir un journaliste algérien indépendant qui ne faisait que révéler au grand jour le risque de consommation des dattes algériennes Deglet Nour.

Les autorités algériennes cherchent à cacher le soleil de la vérité par un tamis. En vain. Le 4 septembre 2022, de grandes quantités de dattes algériennes Deglet Nour, exportées en Europe, ont été toutes refoulées en même temps par les autorités de ces pays. En France, la marchandise exportée cet été a également été rappelée. Et ce n’est pas la première fois. La dernière procédure de rappel en date a été signalée le 23 août 2022 sur le site du gouvernement français « Rappel conso ». Motif invoqué : la présence d’un pesticide interdit pour le traitement des dattes dans l’Union Européenne, « le diflubenzuron ». Ce pesticide est interdit par l’OMS et par l’Union Européenne, alors qu’il est toujours appliqué dans le protocole du ministère algérien de l’Agriculture qui n’est pas à jour des normes de l’organisation mondiale de la santé (OMS). L’utilisation des insecticides sur les produits agricoles est très surveillée et repose sur des normes qui protègent le consommateur en Europe. Un processus qui n’est pas très suivi en Algérie.

Pour les sceptiques, voici un témoignage consultable sur le net qui balaiera d’un revers de la main certains doutes qui ont encore la peau dure. De l’aveu même d’agriculteurs algériens, les autorités de leur pays continuent d’autoriser l’utilisation des insecticides interdits pour de nombreux produits agricoles, notamment les agrumes et autres fruits.

La chaîne de télévision algérienne Annahar TV a diffusé une émission dans laquelle elle a recueilli les témoignages d’agriculteurs algériens dénonçant l’infiltration d’eaux usées dans l’irrigation des palmeraies de la région de Ouergla. Même le directeur d’une unité de traitement des eaux usées, en l’occurrence Omar Zeitouni, l’a reconnu dans le même reportage télévisé.

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