Instrumentalisation des évènements de Gaza : la tentative vaine du PJD pour redorer son blason

Depuis sa débâcle électorale lors des scrutins du 8 septembre 2022, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a fait un nouveau choix politique. Celui de s’attaquer aux institutions de l’Etat. En effet, après son attaque contre le ministère de l’Intérieur après l’annonce des résultats des élections partielles, le parti, désormais dirigé par Abdelilah Benkirane, vient de s’attaquer au ministère des affaires étrangères. Cette fois, c’est la position officielle du Maroc à propos de la détérioration de la situation dans la bande de Gaza qui ne plait pas aux « frères ».

Dans un communiqué, signé par Mohamed Reda Benkhaldoun, ancien ambassadeur démis de ses fonctions, le Parti de la « lampe » n’a pas hésité à employer un ton aux relents vindicatifs. Conscient de la gravité de son action, le parti n’a donc pas impliqué son secrétariat générale dans la signature du document aux arguments légers et aux formules toutes faites et souvent employées par des médias connues pour leur hostilité au Maroc. D’ailleurs, les termes employés par le PJD ont été rapidement repris par des médias algériens. Le parti a donc tendu, une nouvelle fois, le bâton à cette presse habituée aux attaques contre les symboles et les fondamentaux du Royaume.

Mais si le communiqué du PJD a été favorablement accueilli sur les réseaux sociaux en Algérie, les Marocains, eux, ont rapidement compris le jeu d’illusionniste d’Abdelilah Benkirane et ses frères. Le rétablissement des relations avec Israël avait été signé par l’ancien chef de gouvernement, Saad Dine El Otmani, à l’époque SG du PJD et tout le monde s’en rappelle. Cet acte souverain du Maroc avait marqué le début d’une nouvelle page dans les relation entre les deux pays et a permis au Maroc de jouer pleinement son rôle de médiateurs dans un conflit qui n’a que trop duré.

Réitérant son soutien indéfectible aux droits légitimes du peuple palestinien et réaffirmant que la seule et unique solution durable au conflit entre les deux parties, palestinienne et israélienne, “réside dans l’établissement d’un État palestinien indépendant vivant côte-à-côte avec l’État d’Israël dans la sécurité et la paix”, le Maroc a prouvé, une nouvelle fois, qu’il est fidèle à ses positions et demeure un des principaux défenseurs de la paix et des droits du peuple palestinien. Le PJD prouve, de son coté, qu’il est aussi mauvais dans l’opposition que dans la gestion du gouvernement.
Machahid 24

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