Le chef d’état-major de l’armée algérienne a demandé mardi 26 mars que soit engagée la procédure prévue par l’article 102 de la Constitution, quand le président de la République « pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions ».
Cette déclaration intervient après plus d’un mois de manifestations régulières en Algérie pour demander le départ du président Abdelaziz Bouteflika. Une contestation sans précédent depuis son arrivée à la tête de l’Etat en 1999.