Le journal en ligne jordanien “Al-Susana” a dénoncé le drame de l’enrôlement militaire des enfants par la milice armée du “polisario”, leur exploitation odieuse et leur implication dans des conflits au mépris des normes et conventions internationales.
Les images diffusées sur les réseaux sociaux d’enfants en tenue militaire recevant Staffan de Mistura, envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies, lors de sa visite dans les camps du “polisario” à Tindouf “révèlent sans aucun doute l’horrible exploitation des enfants par la milice polisario”, écrit la publication.
Le média relève que la milice séparatiste soutenue par Alger “entraîne les enfants dans des conflits en les privant de leurs droits universels à l’éducation, à la formation, aux études et à la vie d’enfance tout en défiant les normes et conventions internationales”.
Ces photos reflètent la sombre situation des conditions des enfants à l’intérieur des camps, souligne le journal jordanien, faisant observer que le recrutement militaire d’enfants dans les camps de Tindouf a été condamné par de nombreuses organisations non gouvernementales et défenseurs des droits de l’homme.
Dans ce contexte, la publication cite un communiqué de l’Alliance internationale pour la défense des droits et libertés (AIDL) dans lequel l’ONG dénonce avec véhémence l’enrôlement militaire des enfants par le “polisario” dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie.
La Coalition internationale, poursuit “Al-Susana”, a qualifié cet acte “de crime international” qui nécessite des poursuites et un suivi international de toutes les personnes impliquées, affirmant que “tout recrutement d’enfants, leur exploitation et leur implication dans des conflits et des guerres est complètement interdit et criminalisé par le droit international”.
L’AIDL a également appelé à l’ouverture d’une enquête internationale afin de poursuivre les personnes impliquées devant la justice internationale, ajoutant que des correspondances dans ce sens seront adressées au Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, et à M. Staffan de Mistura, au Conseil de l’Europe, à la Commission européenne et au Parlement européen pour exiger que des mesures dissuasives soient prises contre les responsables du “polisario”.
Le journal rappelle que l’organisation internationale basée à Paris et présente à Genève, à Bruxelles, à Washington et dans le monde entier, avait auparavant publié un communiqué à cet égard au début de l’année 2021, révélant les crimes des mercenaires du “polisario” contre l’enfance, et exhortant le front séparatiste à fournir des clarifications à ce sujet.