Le PJD s’attribue indûment l’évolution positive des indices de bonne gouvernance et de perception de la corruption : L’hérésie politique de trop !

 

 

 

A tout seigneur, tout honneur. La vision clairvoyante du Roi Mohammed VI a tracé le chemin à un Maroc nouveau en s’engageant dans la voie de réformes relatives à l’instauration des règles de bonne gouvernance et de la réforme de l’administration, ce qui lui a valu des reconnaissances à l’échelle mondiale qui ont trait à l’amélioration continue de son climat des affaires et de l’indice de la bonne gouvernance. Depuis 2002, la mise en œuvre de ces réformes a été évolutive et la progression régulière et certaine, à une cadence symétrique, au fil des années. En témoigne la courbe ascendante de l’indice de perception de la corruption dont le taux a évolué de 33,2 en 2002-2006, à 41 en 2017-2020 (34,2 en 2007-2011 et 37,2 en 2012-2016). Transparence, gouvernance, lutte contre la corruption sont les piliers mêmes de cette stratégie marocaine et demeurent à ce jour des priorités incontournables pour l’ancrage des règles de bonne gouvernance, pour la modernisation de l’administration et pour l’optimisation de ses services en vue de mieux servir citoyens et investisseurs, autant locaux qu’étrangers. Ce travail, mené depuis 2002, transcende les mandats des gouvernements qui se succèdent et s’inscrit dans le long terme, témoignant des efforts concrets déployés et des résultats positifs réalisés jusqu’ici. C’est dire que les fruits récoltés à ce jour ne sont l’apanage de tel ou tel gouvernement, indépendamment des couleurs politiques qui composent sa majorité. Honte à tel ou tel parti politique qui cherchera, par des moyens détournés et à l’approche des élections législatives, de s’attribuer le succès d’une stratégie royale et dont le déploiement est l’œuvre collective de tous les gouvernements qui se sont succédés depuis 2002. Ce que le secrétaire général du parti de la justice et du développement (PJD), Saâdeddine El Otmani, en sa qualité de chef de gouvernement, vient de commettre en s’appropriant le mérite de l’évolution de l’indice de perception de la corruption est tout simplement déconcertant et inadmissible. Faire de la récupération politique est une pratique ancienne certes qui ressort à quelques encablures des rendez-vous électoraux. C’est, dit-on, de bonne guerre ! Mais chercher à accaparer le succès de toute une nation est le moins qu’on puisse dire une hérésie politique qui met hors de soi chaque être censé et doté du bon sens. Tout de même, c’est l’intérêt de la nation et du citoyen marocain qu’il faut chercher à servir et non celui les intérêts personnels et ceux du parti !

 

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