LE RECUEIL DE POÉSIE « VIES » »Savoir être qui nous sommes pour découvrir notre essence »

Mercredi 8 mai 2024, la veille de l’ouverture du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL), Kadina¹ sort « Vies ». Un recueil² de poésie qui lui a permis de « sortir du rôle imposé pour embrasser les ailes de la liberté. Car « Vies », c’est l’histoire de toute une vie, celle de Kadina, qui durant plus de trente ans a rédigé, çà et là, ce qu’elle ressent à travers quelques vers qu’elle a décidé aujourd’hui de présenter sous forme de poésies.

Ces poésies, Kadina les considère comme « un pas en plus pour générer confiance et, illuminer » sa vie d’aujourd’hui. Cette nouvelle vie qu’elle a décidé de vivre grâce à « un plus grand niveau de conscience » qui « s’accompagne d’un haut niveau de compassion ».

« Au-delà des larmes des déchirements du vacarme… Je reste là le regard froid, enveloppée par la foi, le cœur empli par le ciel ». C’est par ces quelques mots que Kadina entame son recueil. Elle exprime avec ferveur son ressenti de la vie, de ces vies qu’elle a endossées.

D’abord plusieurs vies universitaires : Doctorat en droit public, Master en développement durable et organisation, Master en Droit spécialisé et Diplôme Interuniversitaire. Une carrière professionnelle diversifiée : enseignante, éditrice, créatrice et présentatrice d’émissions TV et radio, directrice du centre de promotion sociale Ajial et entrepreneure. Elle est également auteure de plusieurs livres notamment « Droits de l’homme », « Las ramas de la fe », « Manifestations divines » et « De la foi en Dieu ».

Pour toutes les vies qu’elle a eu dans sa vie, Kadina sort aujourd’hui « Vies », un recueil de 31 poésies, une prise de parole qu’elle a longtemps portée et qu’elle désire aujourd’hui partager avec un large public.

« Vies » sera présenté dans différents stands du SIEL 2024, qui se déroule du 9 au 19 mai.

¹Dina Kadiri
²Editions Agora

PREMIÈRE POÉSIE DU RECUEIL « VIES »

LA DOULEUR
Il durcit le ton
Séduite par l’affront
Elle flagelle le temps
Il fait gicler le sang
Elle attend
C’est l’enfer : attendre
C’est conjuguer le verbe pendre
À l’infini sans cesse recommencer
Une douleur extrême qui ferait danser
Les blessures malsaines
Pourries par les illusions vaines
Les plaies moisies, qu’il scrute
Au lieu de tendre la main, il bute
Envahie par le besoin de détruire
Par coups de fouets, les doigts sur la peau
Elle veut fuir
Mais elle reste immobile
Et regarde sa vie qui file

DERNIÈRE POÉSIE DU RECUEIL « VIES »

SURDITÉ
Un voile blanc couvre mon cœur
Mon âme en pleurs en sang
Un voile blanc couvre mon esprit
Je ne vois rien mais devine mes cris
Il enveloppe ma vie
Je ne sais plus où est l’ami
Un voile blanc couvre le ciel
Il est doux comme le miel
Sourd à mes prières
Celles d’avant, avant la poussière
Qui m’aveuglent les yeux
Qui m’étranglent et me poussent à l’aveu
Le voile blanc me couvre pour partir
Ne jamais revenir
Loin au-delà de la frontière humaine
Là où personne n’entendra ma peine
Elle saigne

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