Les échanges de biens entre le Maroc et l’Union européenne ont totalisé 35 milliards d’euros en 2020, en baisse par rapport aux 3 dernières années à cause de la crise sanitaire de Covid-19, selon la Délégation de l’Union européenne à Rabat.
Ce montant est composé de 15 milliards d’euros d’exportations marocaines vers l’UE et 20 milliards d’exportations UE vers le Royaume, selon un document de la Délégation, remis mercredi aux journalistes en marge d’un point de presse de l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey.
Le commerce Maroc-UE représente près de 60% des échanges extérieurs du Royaume, poursuit la même source, ajoutant que le Maroc est également le 1er partenaire de l’UE en Méditerranée du Sud.
Pour leur part, les échanges commerciaux agricoles entre le Maroc et l’Union ont atteint près de 4,6 milliards d’euros en 2020, représentant 13% des échanges totaux de biens entre les deux parties, relève la même source.
Les échanges agricoles ont ainsi maintenu leur progression, en dépit de la pandémie de Covid-19 qui a impacté les échanges commerciaux globaux en 2020.
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord agricole en 2012, les exportations marocaines à destination de l’UE ont doublé (2,2x) pour se situer à 2,5 milliards d’euros en 2020 (16% des exportations marocaines globales vers l’UE).
Les importations en provenance de l’UE ont atteint 2,2 milliards d’euros, soit 11% des importations globales marocaines depuis l’UE et 1,8x celles enregistrées en 2012. Le Maroc affiche un surplus de balance commerciale agricole avec l’UE.
Le commerce de produits agricoles transformés représente 9% du commerce agricole bilatéral. Ces produits constituent 16% des importations en provenance de l’UE et 3% des exportations marocaines à destination de l’UE.
Et de rappeler que le commerce entre le Maroc et l’UE s’exerce en régime de libre-échange en vertu de l’Accord euro-méditerranéen établissant une association entre l’UE et le Maroc, complémenté par d’autres accords.
Signé en 1996, l’Accord d’Association est entré en application en 2000. Dans son volet commercial, il a permis une libéralisation réciproque du commerce de biens avec des éléments d’asymétrie en faveur du Maroc.