La justice espagnole a débouté vendredi l’attaquant brésilien Neymar, qui réclamait au FC Barcelone le versement de 43,6 millions d’euros de prime de prolongation non perçue après son transfert au PSG, et l’a condamné à rembourser 6,79 millions d’euros à son ancien club.
En mettant un terme à son contrat avant la fin de ce dernier, Neymar « n’avait pas le droit de toucher la somme » qu’il demandait, et « devra rembourser au club l’excédent perçu de la prime de prolongation, pour avoir mis un terme à son contrat sans justification », a affirmé un tribunal de Barcelone dans un jugement rendu ce vendredi.
A l’époque de son départ à Paris à l’été 2017 pour le montant record de 222 millions d’euros, Neymar avait engagé des procédures pour obtenir le versement complet par le Barça d’une prime de prolongation de 64,4 millions d’euros avant impôts, mais la décision de ce vendredi a rejeté sa demande.
Cette affaire complique en tout cas un peu plus l’hypothèse d’un retour éventuel de « Ney » (28 ans) à Barcelone, où le Brésilien est resté quatre ans (2013-2017), remportant la Ligue des champions en 2015. Pendant l’été 2019, le Barça avait reconnu un intérêt pour faire revenir Neymar en Catalogne, sans parvenir à trouver un accord avec le PSG.
Le club, qui avait déjà versé une partie de la prime au joueur (20,75 millions d’euros), avait lui aussi porté plainte contre Neymar pour récupérer le total de ce premier versement, et obtenir en plus 8,5 millions d’euros de dommages assortis d’intérêts.
Les deux parties avaient été entendues aux prud’hommes le 27 septembre, puis avaient rendu leurs conclusions le 21 octobre dernier.
Le Barça, qui s’est félicité dans un communiqué de la décision rendue vendredi, a néanmoins rappelé que Neymar pouvait faire appel et que le club continuerait « à défendre avec fermeté ses interêts » devant la justice