Prétendues manifestations au Maroc contre la normalisation avec Israël : Aigri, le régime algérien se fait payer les services de faux militants pour ternir l’image du Royaume

Désespéré plus que jamais à la suite de la visite fructueuse au Maroc d’Anthony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, qui présage d’une issue favorable au dossier fomenté autour du Sahara marocain, qui intervient quelques jours seulement après la position nouvelle et limpide de l’Espagne qui a reconnu le plan d’autonomie marocain comme la solution ‘’réaliste, sérieuse et crédible’’, le régime algérien s’accroche à la moindre futilité pour voler la vedette à la diplomatie marocaine sous le leadership éclairé du Roi Mohammed VI.

Et quand ses manigances contre l’intégrité territoriale du Royaume échouent, l’establishment militaire algérien se tourne vers son sujet de prédilection depuis quelques mois, la ‘’normalisation avec Israël », en faisant miroiter son concept de  » trahison à la cause palestinienne ».

Les locataires du palais d’El Moradia n’ont pas manqué de saisir l’occasion de « la Journée de la Terre palestinienne » pour attaquer le Royaume, en sommant son club de presse à sa solde d’accorder une grande importance aux soi-disant manifestations organisées dans nombre de villes marocains, mercredi 30 mars 2022, par « Le Front marocain de soutien à la Palestine » et « l’observatoire marocain contre la normalisation  » présidé par Ahmed Wihmane, lequel est devenu un invité et un interlocuteur habituel et préféré des médias algériennes au service du régime militaire.

Ainsi, l’Algérie n’a pas manqué de saisir l’occasion de « la Journée de la Terre palestinienne » pour attaquer le Royaume, en couvrant de prétendues manifestations organisées au Maroc par « Le Front marocain de soutien à la Palestine » et « l’observatoire marocain contre la normalisation « , présidé par Ahmed Wihmane, lequel est devenu un invité et un interlocuteur habituel et préféré des médias algériens du régime militaire.

L’Algérie est en train de mener une action dangereuse qui va se retourner contre elle. En instiguant ses affidés intéressés au niveau de cette association composée majoritairement de membres du mouvement des islamistes d’Al Adl wa Al Ihssane, très proches du mouvement palestinien Hamas, le régime algérien alimente une branche extrémiste d’islamistes qui n’oubliera jamais les massacres en Algérie dans les années 90 contre les siens, orchestrés par la même junte militaire au pouvoir aujourd’hui. Alger joue donc avec le feu.

Aussi, il est étonnant de constater que quand on cherche dans la presse marocaine une couverture de ces prétendues manifestations, on ne trouve rien. Bizarrement, cette information ne figure que dans une certaine presse algérienne, à leur tête l’agence officielle APS. La même agence qui a été recadré à maintes reprises par les Nations-Unies et par des institutions internationales crédibles pour avoir diffusé des fausses informations.

C’est dire que les dés sont pipés. L’on se rend à l’évidence que Alger s’isole. Ses manœuvres délétères ont eu un effet inverse. Alors que le Royaume cumule des victoires diplomatiques et des témoignages de reconnaissance pour son rôle dans la stabilité et la paix dans la région, l’Algérie des généraux séniles s’isole de plus en plus. Elle a perdu son avantage lié à l’approvisionnement du gaz à l’Espagne quand les Etats-Unis ont pris les devants et a commencé à supplanter notre voisin de l’est en s’accaparant la grosse part des approvisionnements du voisin ibérique. Les temps changent. Et le régime algérien a bien compris que le Royaume, fort de son partenariat stratégique avec les Etats-Unis et Israël, grignote du terrain dans le dessein de recouvrer son droit sur une partie de sa terre, le Sahara marocain.