Tensions pour l’arrivée de l’aide humanitaire à la frontière entre le Venezuela et la Colombie

 

La situation était confuse samedi à la frontière fermée entre la Colombie et le Venezuela alors l’opposant Juan Guaido prévoit de faire passer l’aide humanitaire que refuse catégoriquement le président Maduro.

La tension s’est accrue à la frontière entre le Venezuela et la Colombie. L’opposant Juan Guaido, président par interim autoproclamé reconnu par une cinquantaine de pays, a promis l’entrée de l’aide humanitaire pour ce samedi 23 février. Le président Nicolas Maduro, qui voit cette aide comme une ingérence, refuse catégoriquement de la laisser entrer et a fait fermer les frontières du Venezuela avec le Brésil et la Colombie.

Juan Guaido se trouve actuellement en Colombiemalgré son interdiction de sortir du territoire. Depuis la ville frontalière de Cucuta, il entend diriger les livraisons d’aide. En milieu de journée, il a annoncé l’entrée d’un premier camion au Venezuela. Un récit corroborré par un journaliste de Reuters présent sur place mais qui affirme que le camion en question, s’il est bien passé sur le territoire venezuelien, n’a pas franchi le poste de douanes.

Quatre camions d’aide humanitaire destinée au Venezuela, sur lesquels sont juchés des dizaines de volontaires, ont également de forcer le passage depuis la Colombie, ont constaté les journalistes de l’AFP. Ils ont tenté d’entrer via le pont Simon Bolivar séparant les deux pays à hauteur de Las Tienditas, qui fait face côté vénézuélien à la ville colombienne de Cucuta.

Au moins quatre manifestants ont été blessés parmi la foule qui tentait de forcer les barrages érigés par des militaires et des policiers, qui ont lancé des gaz lacrymogènes et fait usage de balles en caoutchouc.

Afp

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