Une étude confirme que la ménopause accroît les risques de dépression

Chez les femmes qui entament leur phase de préménopause, les risques de dépression sont plus forts, confirme une étude menée sur près de 500 femmes postménopausées originaires de Turquie. Selon la recherche, 41% des participantes ont ressenti des symptômes dépressifs coïncidant avec leur entrée dans la ménopause.

L’arrivé de la ménopause, qui se traduit par une importante chute du niveau d’œstrogènes, peut s’accompagner de nombreux effets secondaires chez les femmes concernées. Bouffées  de chaleur, maux de tête, baisse de libido, fatigue, irritabilité… Chez certaines femmes, l’entrée en périménopause peut aussi se manifester par des troubles psychiques tels que des troubles de la mémoire et de la concentration, de l’anxiété et des épisodes de dépression.

Une récente recherche menée par la North American Menopause Society et parue dans le journal Ménopause confirme que la dépression et l’anxiété sont les deux syndromes les plus fréquemment déclarés en phase de préménopause. L’enquête a été réalisée auprès de 483 femmes ménopausées âgées de 35 à 78 ans et originaires de Turquie.

Plusieurs questions ont été posées aux participantes afin d’évaluer leur santé psychique, notamment leur degré d’anxiété sur des sujets spécifiques, par exemple leur peur de la mort. Les chercheurs ont ensuite comparé la fréquence des symptômes dépressifs chez les femmes ménopausées aux différents facteurs susceptibles d’accroître leur niveau d’anxiété.

Selon l’étude, 41% des participantes souffraient d’une forme de dépression. La peur de la mort n’a pas été directement reliée à la ménopause, probablement en raison de la moyenne d’âge relativement peu élevée des participantes (56,3 ans). D’autres facteurs sont toutefois susceptibles de renforcer l’intensité des signes dépressifs ressentis pendant la ménopause, comme le fait d’avoir traversé une épreuve personnelle difficile (deuil, divorce), avoir un handicap physique ou encore souffrir d’une dépendance à l’alcool, note l’étude.

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